Parcours cancer Digestif
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Parcours de soin "Cancer Digestif"

Les cancers digestifs regroupent les cancers de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, du rectum, du canal anal, du pancréas, les hépato-carcinomes, les cholangio-carcinomes et les tumeurs endocrines digestives. Les cancers digestifs les plus fréquents sont le cancer du côlon et du rectum (en France, près de 45 000 nouveaux cas par an) ainsi que celui du pancréas.

Le contenu de cette page est en cours de création. Cependant, le parcours de soin existe bel et bien !

Notre centre vous accueille du lundi au vendredi de 9h à 17h30.

Vous avez besoin de consulter ?

Dépistage

Dépistage

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La mammographie

La mammographie est une radiographie des seins qui utilise des rayons X à faible dose.

Elle est réalisée à l’aide d’un appareil appelé « mammographe ». Dotés d’un système numérique, les deux mammographes du centre RIVA permettent le traitement informatisé des images obtenues. Cette technologie a pour avantage une meilleure définition de l’image, une détection plus performante des microcalcifications et une irradiation plus faible.

Indication de la mammographie

La mammographie est indiquée :
– lors d’une campagne de dépistage organisé du cancer du sein (un dépistage tous les 2 ans entre 50 et 74 ans) ;
– après la découverte d’une anomalie pendant un examen clinique des seins ;
– dans le cadre d’une surveillance, après un traitement pour un cancer du sein.

Déroulement d’une mammographie

Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, le sein est positionné entre deux plaques et est compressé. Cette compression n’est pas douloureuse, mais peut être désagréable. Elle dure moins d’une minute. Afin de diminuer votre inconfort, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel.
Cet examen peut être couplé si nécessaire à une échographie.

L’Echographie mammaire

L’échographie mammaire utilise des ultrasons pour produire des images de l’intérieur du sein.
Elle est indolore et pratiquée par un radiologue.

Indication de l’échographie mammaire

Une échographie mammaire est souvent réalisée en complément d’une mammographie. Elle est utile pour voir la nature liquide ou solide des nodules palpés ou découverts sur la mammographie.
Elle peut aussi être indiquée, chez les femmes enceintes pour qui les rayons X utilisés pour la mammographie sont contre indiqués. L’échographie, utilise des ultrasons sans danger pour la grossesse.

Déroulement de l’échographie mammaire

Le radiologue réalise un examen clinique de vos seins et recherche des ganglions anormaux. Il applique ensuite sur les seins un gel permettant un bon contact entre votre peau et la sonde d’échographie. Tous les secteurs du ou des seins sont examinés. L’échographie dure en moyenne entre 5 à 10 minutes.
Pendant l’échographie, le radiologue prend des photographies des zones étudiées qui lui permettront d’illustrer son compte rendu.

La microbiopsie mammaire sous échographie

Une microbiopsie mammaire est une biopsie réalisée sous échographie.
L’echographe permet de guider avec précision l’aiguille jusqu’à l’anomalie pendant le prélèvement à travers la peau.

Indication de la microbiopsie mammaire sous échographie

Cette technique est retenue notamment lorsque la lésion est très petite et non palpable ou qu’elle n’est pas bien visible à l’échographie.Cet examen consiste à prélever un échantillon de tissu mammaire afin de pouvoir le faire analyser en laboratoire en plaçant une aiguille dans le sein sous contrôle de l’échographie.

Déroulement d’une microbiopsie mammaire sous échographie

La biopsie échoguidée se déroule en salle de radiologie, vous êtes allongée sur le dos, torse nu. Le radiologue réalise l’échographie pour retrouver l’anomalie et déterminer l’endroit précis par lequel il introduira l’aiguille jusqu’à l’anomalie. Vous serez éventuellement positionné un bras au-dessus de la tête. La progression de l’aiguille est attentivement surveillée sur l’écran de l’échographe.Une anesthésie locale est réalisée afin de rendre le geste indolore.

Après l’examen

Après l’examen, la biopsie est envoyée au laboratoire d’anatomopathologie afin d’obtenir le diagnostic histologique de celle-ci.
Le résultat vous est rendu au bout de quelques jours par votre médecin traitant, gynécologue ou votre chirurgien.

Dans le cas où un cancer est diagnostiqué, l’examen des cellules et des tissus prélevés a également pour objectif de :
– Préciser le type de cancer dont il s’agit ;
– Déterminer jusqu’où les cellules cancéreuses se sont développées ;
– Préciser les caractéristiques des cellules comme la présence de récepteurs hormonaux sur les cellules cancéreuses ou celle
du gène HER2. Ces facteurs sont déterminants pour la décision thérapeutique.

C’est à partir de ce résultat que votre médecin traitant fera une demande en ALD (Affection de Longue Durée) à votre caisse d’assurance pour une prise en charge à 100% des traitements liés à votre cancer du sein diagnostiqué.

A savoir 💡

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est essentiel de le signaler. En effet, des précautions particulières doivent être prises lors de l’examen, pour protéger le fœtus des rayons X.
Pensez à apportez tous les clichés et comptes rendus d’examens déjà réalisés pour vos seins (mammographies, échographies, IRM, résultats de biopsies, etc.) Cela permettra au radiologue de comparer les images et les informations entre elles.

Traitements

Traitements

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Chirurgie

La chirurgie est le traitement le plus souvent réalisée en première intention et peut être suivie d’une chimiothérapie et/ou d’une radiothérapie et/ou d’une hormonothérapie. Elle a pour objectif d’enlever les tissus atteints par les cellules cancéreuses.Cette intervention, souvent associée à un prélèvement ganglionnaire, doit être réalisée par des chirurgiens spécialisés dans la prise en charge des cancers du sein, travaillant en équipe pluridisciplinaire.

Elle est parfois précédée d’un traitement médical, dit alors « néoadujvant » (une chimiothérapie ou une hormonothérapie) qui peut permettre de réduire la taille de la tumeur afin de faciliter l’intervention.

Les différents types de chirurgie

Deux types d’interventions chirurgicales peuvent être pratiqués : une chirurgie mammaire conservatrice, appelée tumorectomie ou une chirurgie mammaire non conservatrice, appelée mastectomie.

La tumorectomie consiste à retirer la tumeur et une petite quantité des tissus qui l’entoure de façon à conserver la plus
grande partie du sein. Elle est privilégiée aussi souvent que possible.

La mastectomie consiste en une ablation totale de la glande mammaire (y compris l’aréole et le mamelon). Elle peut
s’imposer en raison de la taille de la tumeur et/ou la multiplicité des foyers tumoraux ou de lésions pré-cancéreuses étendues
dans le sein. Dans ce cas, différentes techniques de reconstruction du sein peuvent vous être proposées.

Dans certains cas, il est nécessaire de retirer un ou plusieurs ganglions lymphatiques axillaires (exérèse du ganglion sentinelle ou curage ganglionnaire). Dans ce cas, l’objectif est de préciser si la tumeur s’étend au-delà du sein et de déterminer si un traitement complémentaire est nécessaire ou si une radiothérapie des ganglions est justifiée. Le curage ganglionnaire, quand il est nécessaire, permet de réduire le risque de récidive.

Les traitements médicaux

Contrairement à la chirurgie et la radiothérapie qui sont des traitements localisés, les traitements médicaux traitent l’ensemble de l’organisme. Ils sont également appelés « traitements systémiques ». Ils comprennent les chimiothérapies, les hormonothérapies et les traitements ciblés. Ils sont prescrits en fonction des caractéristiques de la tumeur, afin de diminuer le risque de récidive.

Les différents types de traitements médicaux

Les chimiothérapies sont des traitements médicamenteux utilisés pour détruire les cellules à développement rapide et
donc préférentiellement les cellules cancéreuses mais restent peu ciblés avec donc des toxicités propres à chaque molécule.
Le choix du traitement dépend du stade, de la biologie, des traitements antérieurs, et de votre état de santé.

L’hormonothérapie
La majorité des cancers du sein sont sensibles aux hormones : une tumeur est dite hormonosensible lorsqu’elle possède des
récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone (déterminé lors de l’analyse histologique de la biopsie). La présence de ces
hormones, produites par l’organisme, stimule la croissance des cellules tumorales.
Pour ce type de cancer du sein, l’hormonothérapie empêche la stimulation des cellules tumorales par les hormones. C’est l’un
des traitements majeurs du cancer du sein. Il permet de diviser par deux le risque de récidive.

Les traitements ciblés
Les thérapies ciblées sont des médicaments qui bloquent des mécanismes spécifiques propres à certaines cellules
cancéreuses. Ils vont être choisis en fonction de la « carte d’identité » du cancer, en ciblant des molécules spécifiques
présentes à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses. En agissant spécifiquement sur l’une de ces molécules, on
interrompt le développement tumoral tout en limitant les effets néfastes du traitement.
Les deux traitements les plus utilisés :
– Les anti-Her2 : ils ne vont se fixer ou pénétrer que les cellules cancéreuses qui expriment Her2, et pas les autres cellules
du corps humain, donc une grande efficacité pour une très faible toxicité.
– Les traitements qui ciblent les voies de signalisation cellulaire impliquées dans la multiplication des cellules. Les produits
actuellement disponibles sont associés à l’hormonothérapie dont ils augmentent l’efficacité.

Les objectifs d’un traitement médical

Ils dépendent de l’extension initiale :
Cancer localisé :
– traitement adjuvant (après chirurgie) : diminuer le taux de récidive métastatique et locale et donc augmenter le taux de
guérison.
– traitement néo-adjuvant (avant chirurgie) : éviter la mastectomie, mais aussi diminuer le taux de récidive métastatique et
locale et donc les chances de guérison.

Pour un cancer métastatique :
– maîtriser la maladie métastatique, obtenir une rémission (complète ou partielle).
– augmenter la survie tout en essayant de maintenir la qualité de vie de la patiente.

La radiothérapie

La radiothérapie est un traitement locorégional couramment utilisé dans la prise en charge des cancers. Elle vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation. La radiothérapie n’est pas systématique dans le traitement du cancer mais concerne plus de la moitié des patients atteints d’un cancer à un moment ou à un autre de leur parcours de soins. Son indication dépend de la localisation du cancer, de son stade d’évolution et de l’état général du patient.
La radiothérapie peut être associée à d’autres traitements du cancer comme la chirurgie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou des thérapies ciblées. Si une chirurgie est indiquée, la radiothérapie peut être réalisée avant ou après l’intervention.

– Avant la chirurgie, elle vise à diminuer le volume de la tumeur, à faciliter l’intervention et à minimiser le risque de récidive.
On parle dans ce cas de radiothérapie néo-adjuvante.

– Après la chirurgie, la radiothérapie vise à détruire les cellules cancéreuses restantes et à diminuer le risque de récidive
ultérieure. On parle alors de radiothérapie adjuvante.
La radiothérapie s’utilise soit pour traiter une tumeur primitive soit des métastases. Elle a donc un but curatif (guérir le
cancer) ou symptomatique afin de freiner l’évolution des lésions ou soulager les douleurs.

Comment agit la radiothérapie ?

Les rayons utilisés lors de la radiothérapie permettent de détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Mais l’irradiation affecte également les tissus sains avoisinants, ce qui explique les effets secondaires possibles de cette technique. Cependant des progrès considérables réalisés ces dernières années permettent aujourd’hui de concentrer très précisément les rayons émis sur le volume de la tumeur, ceci afin d’éliminer le maximum de cellules cancéreuses tout en préservant le mieux possible les tissus sains aux alentours. Les doses de rayonnement choisies dépendent à la fois du type de la tumeur (certains cancers sont dits plus «radiosensibles» que d’autres et de la tolérance des organes de voisinage. Des doses optimales sont donc calculées en fonction de chaque patient, tout comme la durée totale de traitement et son rythme d’administration.

Reconstruction

Reconstruction

En France, 30 % des femmes ayant un cancer du sein ont une mastectomie et perdent leur sein « naturel ». Afin d’accompagner ces patientes, les techniques oncoplastiques évoluent pour répondre aux souhaits des femmes de reconstruire leur sein.

Aujourd’hui, selon la morphotype, les désirs, les antécédents et le parcours de soins de la patiente, plusieurs options peuvent leurs être proposées : prothèse rétro-pectorale, reconstruction par lambeau, lipostructure,…

Prothèse rétro-pectorale

Cette méthode consiste à utiliser une prothèse ou implant qui est glissé sous le muscle pectoral. Cela ne génère pas de nouvelle cicatrice car l’implant est en général introduit en passant par la cicatrice de l’ablation du sein. Son résultat peut être amélioré par l’association de la lipostructure.

Reconstruction par lambeau

Cette technique, souvent nécessaire après radiothérapie, consiste à transférer sur le thorax une palette de peau, muscle et graisse prélevée dans le dos ou l’abdomen. Le lambeau apporte suffisamment de tissus pour assurer un galbe naturel à la reconstruction. Selon l’épaisseur du lambeau et le volume du sein que l’on souhaite reconstruire, il peut être nécessaire d’ajouter une prothèse ou de compléter par une lipostructure.

Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire

L’aréole peut être refaite : par greffe de peau prélevée dans la région génitale (zones où la peau est naturellement plus foncée) ou par greffe de fragments de l’aréole de l’autre sein.

Le mamelon peut être reconstruit par greffe de la moitié du mamelon de l’autre sein ou par utilisation de la peau du sein reconstruit.

Soins de support

Soins de support

Le traitement d’un cancer ne s’arrête pas au traitement de la maladie seule. Les soins de support font partie intégrante du parcours de soins des patients. Terme traduit de l’anglais « supportive care », les « soins de support » sont définis comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades pendant et après la maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques contre le cancer lorsqu’ils sont mis en place.

Pourquoi ?

Pour diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte les besoins spécifiques de chacun. Les soins de support proposent une approche globale de la personne.

Dans quels cas ?

Les soins de support peuvent intervenir pour vous accompagner sur différents besoins : gestion de la douleur, fatigue, qu’elle soit physique ou psychologique, prise en charge des effets secondaires des traitements comme les troubles digestifs ou les problèmes de peau, reprise d’une activité physique adaptée, pendant ou après la maladie, le soutien psychologique, l’aide à l’amélioration de l’image de soi, la prise en charge des problèmes diététiques liés à la maladie et aux traitements,…

 

Au sein du Centre de Cancérologie du Morbihan, différents soins de supports peuvent vous être proposés pendant votre parcours de soins :

   – Prise en charge diététique

   – Prise en charge sociale

   – Prise en charge spirituelle

   – Ecoute patient (listing associations)

   – Modelages de pierres chaudes 

   – Réflexologie plantaire

   – Hypnose

   – Socio esthéticienne 

Suivi du cancer du sein

Suivi du cancer du sein

Après un cancer du sein, un suivi à vie est nécessaire.

Sous-titre

Le suivi post-traitement sera en général assuré par les médecins spécialistes, bien souvent l’oncologue, pendant les premières années, jusqu’à 5-7 ans, éventuellement en alternance avec le médecin de ville (gynécologue ou médecin généraliste + radiologue), puis sera intégralement assuré par ces derniers.

 

La base du suivi comporte :

 – une mammographie tous les ans à vie

 – un examen clinique tous les 6 mois jusqu’à 5 ans du diagnostic puis tous les ans à vie

 – les autres examens éventuels seront fonction de la situation et des traitements proposés

Prendre rendez-vous

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Nos autres parcours de soin :